L’Ecole de Légèreté, un enseignement technique et philosophique

QUAND ON S’ENGAGE DANS LA VOIE D’UNE EQUITATION SAVANTE ET RESPECTUEUSE…

Technique, sans l’ombre d’un doute.

Sont abordées les questions de dissymétrie, d’équilibre, l’emploi de la main, de la jambe, de l’assiette. On parle de carrefour hyoïdien, de « cession de mâchoire » ; de flexibilité d’encolure, de rythme, ou encore de la chronologie de la mise en main, de la descente de main, de la descente de jambe, du demi-arrêt, de l’effet d’ensemble…et de nouveau de décontraction, de contact constant, d’activité et de réactivité. On pratique le travail de deux pistes, l’épaule en dedans, la contre épaule en dedans, les placés d’appuyés, les transitions, voire, tout en même temps! On emploi les mots « pli », « angle », « céder », « rendre », « extension d’encolure », « fléchi droit »… Bref, oui la technique est présente dans tous les cours et la théorie copieuse… Il faut souvent beaucoup répéter, réfléchir, dormir plusieurs jours pour tout emmagasiner…et quelques années pour avoir vraiment les idées claires, le vocabulaire approprié et un cheval presque parfaitement dressé parce que vous m^me vous vous serez éduqué!

Mais c’est loin de n’être « que » ça… Quand on s’engage dans cette voie, plusieurs questions, notions, concepts philosophiques sont au centre de cette pratique. Je ne vais vous citer que ce qui vient à mon esprit, mes chers collègues et vous même aurez sans doute d’autres points à ajouter. Mais ces idées viennent de ce que je peux rencontrer comme difficultés dans mon enseignement, quelques « murs » auxquels ont peut se confronter.

Tout d’abord, la notion de Bien-être animal. Thème déjà largement abordé aujourd’hui, on ne va pas y revenir en longueur : mode de vie, alimentation, matériel, etc…tout ce qui touche au quotidien du cheval (seul, en groupe, en box, en pré, foin, herbe, granulés, déplacements…)

Mais qu’en est-il du bien être du cheval au travail?

Bien sûr, la plupart d’entre vous est évidemment sensible et sensibilisé à la question. Mais ce n’est pas forcément évident pour tout le monde et même pour ceux qui ont des bonnes intentions! Un exemple pour amener ma réflexion: un jeune poney OI, modèle modeste, sortie d’encolure plutôt basse, une encolure légèrement renversée, une cavalière, jeune et qui aime son poney vous imaginez bien! Il m’est présenté comme suit : « je n’arrive pas à l’allonger et quand j’essaye il précipite, va trop vite » -Ok, montrez moi comment vous travaillez habituellement. Ce que je vois: une bouche nerveuse, une langue qui remonte sans cesse, une encolure raccourcie, trop basse, légèrement encapuchonnée, effectivement il précipite par moment mais possède quand même 3 bonnes allures. Bon jusque là ça paraît clair à corriger. Je le monte, fais ce qu’il y à faire, je lui ré-ouvre la nuque, l’incite à allonger l’encolure, à reprendre ses rênes et à ralentir son rythme (pour le cours théorique et la leçon, vous viendrez me voir d’accord, je vous expliquerai avec plaisir!). Le poney comprend vite, sa bouche se calme, l’encolure s’allonge sans s’affaisser, il ralentit de lui même et waouh quel régal, les allures se révèlent, je ne veux plus descendre!

Je descend tout de même, il s’agit de faire une leçon, (c’est pour ça qu’on me paye sinon c’est moi qui vous paye pour monter votre super cheval!). C’est parti, on parle de la main, de son emploi, on fait rallonger les rênes, on n’explique pourquoi, évidemment (la technique vous vous souvenez?) et la différence entre un cheval sur la main et encapuchonné. Les choses se mettent en place, le poney est clairement plus à l’aise, l’extension d’encolure est bonne. Certes le contact n’est pas encore constant (la cavalière doit ré apprendre) et les rênes sont un peu molles (le poney apprendra à les tendre) mais le tableau de fin de séance est plus joli qu’au début. Je demande un retour sur ses ressentis, ses sensations, voir comment la cavalière vit ce chamboulement dans ces habitudes. Sentence: « Oui…(petite moue des lèvres, silence gêné, vous savez, comme quand un anglais vous propose un café! je blague, of course..) oui…il s’étend plus… mais bon moi j’ai l’impression d’être un peu en mode balade.. »

Et voilà c’est dit! Grosso modo, c’est très joli vos cessions de mâchoire et le respect du cheval mais c’est pas du travail!

On arrive à la question suivante: C’est quoi le Travail? C’est souffrir? C’est transpirer? En avoir plein les bras, les jambes? et de manière plus ample: Si je prends du plaisir dans ce que je fais, cela veut-il dire que je ne travaille pas? ( et par extension… « salauds d’artistes que des fainéants! ça sert à rien l’Art d’abord! »; j’exagère? oui c’est vrai, l’interlocutrice est jeune… ) Ah…cette bonne vieille culture judéo-chrétienne appliquée aux chevaux! Je fais part de mes opinions sur le sujet à la cavalière et rajoute: le poney a « travaillé » à faire confiance en vos mains, à étendre l’encolure, à se décontracter dans le mouvement et ainsi à s’employer au mieux au lieu de détériorer ses allures. Quant à vous, vous avez « travaillé » à surveiller vos mains pour les rendre polies, aimables et ainsi devenir digne d’être écoutée par votre cheval. »

Puis « travailler un cheval », c’est quoi? C’est l’asservir par une utilisation contre nature? L’humilier en niant ses protestations et ses moyens? Et la notion de travail existe-t-elle pour le cheval? Non! Il vit au présent, mange, bouge, bois, dort, etc… Se lève-t-il le matin en se disant « Aujourd’hui, c’est boulot boulot, je vais faire 10 fois le tour du paddock au trot histoire d’être prêt pour le derby de la semaine prochaine ! »

Travailler un cheval, quand on sait ce que l’on fait, c’est d’abord être en situation d’enseignement, d’apprentissage, de partage. Vos enfants sont ils plus efficaces et intelligents parce qu’ils font des devoirs en étant contraints, forcés, stréssés, pour leur bien? Non! Qu’est ce qui permet l’apprentissage? L’amour biensûr! L’amour de ce que l’on fait! La passion! Faîtes preuve de bonne humeur, d’enthousiasme, travaillez vous même à vous rendre compréhensible et motiver votre cheval!! Est ce que ça veut dire qu’il n’y a pas d’efforts fournis? Non, loin n’en faut, c’est une évidence! Pour l’instant vous avez l’impression d’être en « mode balade », car le contact est encore inconstant et un peu inconsistant, que l’on a pas encore aborder les notions de pli, d’équilibre latéral mais parce qu’avant il faut corriger votre emploi de la main et votre emploi des jambes pour devenir compréhensible par votre cheval, pour parler la même langue en somme! Les notions plus compliquées seront abordées en suite.

La cavalière m’écoute, un peu dubitative… et ose un petit « Et…en compétition je fais comment? »

Ahah! La voilà la seconde question la plus rencontrées!

« -Eh bien il n’est pas impossible de sortir en compétition mais il faut d’abord travailler à acquérir toutes les étapes d’une bonne mise en main, avoir suffisamment gymnastiqué son cheval pour obtenir un rythme correct grâce au travail sur l’équilibre latéral et longitudinal et sur la résorption de la dissymétrie naturelle du cheval. Bref, ne pas mettre la charrue avant les boeufs pour pouvoir présenter un cheval stable aux 3 allures, décontracté et révélant ses meilleurs allures. Et selon votre investissement, votre justesse, votre efficacité, cela peut prendre du temps ».

Et ça, c’est en théorie et selon mes critères (emprunt de culture équestre cependant…) car en vérité, à tous les niveaux de compétitions, les gagnants sont rarement les cavaliers et chevaux les plus justes… Musellés voire enrênés, et encore enfermés (et non pas ronds), même certains juges confondent dérives avérées et justesse de l’attitude… Mais bon, pour l’instant c’est un commentaire que je garde pour moi…

Tout ça pour dire que choisir une équitation savante, raisonnée, va rarement de pair avec la recherche de performance et d’ immédiateté de notre monde moderne et qu’en soit cela revient à faire un choix philosophique et à réfléchir sur les notions de travail, de bien-être animal, de temps, d’apprentissage équin et humain, d’art équestre. Et peut-être à reconsidérer les attentes de performance et/ou de rendement. Eh oui, quand l’animal est notre « gagne-pain », nous sommes confrontés à cette question! Et nous avons toujours le choix dans la manière dont nous voulons effectuer notre métier d’enseignant, d’éleveur, de cavalier sportif ou autre. Et ensuite, à nous de sensibiliser et éduquer les cavaliers à ces questions!

Bon voyage sur le chemin de l’Equitation pratiquée avec Science et Conscience!

L’Equitation de Tradition Française, patrimoine mondial de l’Unesco

Le but de cet article est de vous faire part de la démarche de Philippe Karl vis à vis de l’inscription de l’Equitation de Tradition Française au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Sur le site de l’Unesco, voici ce que nous pouvons lire:

« L’équitation de tradition française est un art de monter à cheval ayant comme caractéristique de mettre en relief une harmonie des relations entre l’homme et le cheval. Les principes et processus fondamentaux de l’éducation du cheval sont l’absence d’effets de force et de contraintes ainsi que des demandes harmonieuses de l’homme respectant le corps et l’humeur du cheval. La connaissance de l’animal (physiologie, psychologie et anatomie) et de la nature humaine (émotions et corps) est complétée par un état d’esprit alliant compétence et respect du cheval. La fluidité des mouvements et la flexibilité des articulations assurent que le cheval participe volontairement aux exercices. Bien que l’équitation de tradition française soit exercée dans toute la France et ailleurs, la communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l’École nationale d’équitation. Le dénominateur commun des cavaliers réside dans le souhait d’établir une relation étroite avec le cheval, dans le respect mutuel et visant à obtenir « la légèreté ». La coopération entre générations est solide, empreinte de respect pour l’expérience des cavaliers plus anciens et riche de l’enthousiasme des plus jeunes. La région de Saumur est également le foyer des enseignants, des éleveurs, des artisans (selliers, bottiers), des services vétérinaires et des maréchaux ferrants. De fréquentes présentations publiques et des galas donnés par le Cadre Noir de Saumur contribuent à assurer la visibilité de l’équitation de tradition française. »

C’est en soi une belle présentation mais est-ce bien cette belle équitation qui est pratiquée de nos jours?

C’est en effet ce que la « France équitante » pourrait représenter mais il suffit de faire un tour sur les terrains de concours amateurs et professionnels pour se rendre compte d’une toute autre réalité. Jusque dans les murs du si réputé
Cadre Noir, les images ne correspondent plus au texte…

Voici un éclairage apporté par Philippe Karl, une lettre ouverte adressée aux concernés: UNESCO_fr

 

Et en cliquant ici, soutenez cette démarche!

 

 

 

Vivre et travailler avec les chevaux

« La connaissance du naturel d’un cheval est un des premiers fondements de l’art de le monter, et tout homme de cheval en doit faire sa principale étude. » La Guérinière
Être avec un cheval c’est être avec un autre individu. Nous sommes fondamentalement différents, nous possédons une communication différente inhérente à nos espèces respectives, mais nous avons ceci de commun d’être des sujets sensibles possédant des capacités d’adaptation donc d’apprentissage. 

Nous sommes donc capables d’ apprendre à Être l’un avec l’autre

Domestiqué depuis près de 5 500 ans, le cheval est passé tour à tour du rôle de gibier, à celui d’outil agricole ou militaire jusqu’au statut de sportif, de gagne-pain puis enfin à celui de compagnon voire récemment d’accompagnant. Quelques hordes de chevaux encore sauvages subsistent là où ils ont l’espace certes, mais la majorité sont devant nos fenêtres, en train de pâturer tranquillement (si ils sont chanceux!)…

C’est un fait, nos chevaux sont domestiques et « habitent » avec nous. Nous sommes quotidiennement en étroite cohabitation donc en relation quasi-permanente avec eux.

Autant que cette relation soit agréable ne pensez-vous pas?

Leur offrir un habitat se rapprochant le plus possible de leur habitat naturel (vivre avec des congénères, le plus souvent possible dehors, avec un abri, etc) est un premier pas vers leur épanouissement certes ; mais, est de même importance l’alimentation qu’on leur distribue, les activités qu’on leur donne la possibilité d’avoir, le matériel adapté ou non que l’on utilise et la relation non conflictuelle qu’on leur offre :

J’apprends ce qu’est un cheval, par son simple statut d’être vivant je le respecte, il en est de même pour moi, ils apprennent à me connaître et à me respecter.

Me respecter n’est pas me craindre! C’est là qu’interviennent les connaissances éthologiques et psychologiques.

Dans un premier temps pour éduquer notre cheval, nous avons besoin de communiquer de la même sorte qu’ils le feraient entre eux. Notre stratégie est de les emmener peu à peu dans notre monde d’humains, en s’adaptant tout d’abord à leur propre mode de communication.

C’est en cela que le cheval est école de vie, car pour obtenir une relation de qualité, consciente, harmonieuse, basée sur la confiance mutuelle, nous devons être rigoureux en premier avec nous !

Pourquoi ?

Pour obtenir de nous une constante tranquillité d’esprit qui déteindrait presque comme par magie sur nos chevaux (presque car c’est en fait un véritable travail).

Pour une bonne éducation, voici quelques principes de « savoir-être » à respecter et bien sûr à coupler avec les connaissances éthologiques et psychologiques du cheval : 

·         Quand nous sommes avec nos chevaux, nous ne sommes qu’avec eux, reliés au présent.

·         Nous nous sommes débarrassés de notre poids émotionnel parasite.

·         Nous sommes prêts à nous remettre en question, à rester humble, persévérant.

·         Nous sommes conscients qu’à partir du moment où nous sommes avec eux, nous sommes en situation d’apprentissage.

·         Nous sommes vigilants à garder notre rôle éducatifs et/ou protecteur en toutes situations : rester serein sans perdre de vue notre objectif et l’action en cours pour y arriver sans rester têtu si cette action n’était pas la meilleure méthode.

·         Nous sommes prêts à revenir en arrière dans les situations d’apprentissage si une chose n’est pas bien comprise.

·         Nous faisons preuve de créativité quand il s’agit de découper en morceaux les apprentissages, car chaque cheval est différent par son tempérament, sa conformation ou son passif : donnez leur et donnez vous du temps! Pour les chevaux cette notion n’existe pas! Donnez leur le temps nécessaire pour comprendre et apprendre, chose difficile pour nous humains pour qui le temps est de l’argent… Et très souvent nous avons tendance à imposer nos échéances personnelles à nos chevaux…

·         Nous sommes prêts à leur offrir des moments ludiques : embûches de désensibilisation, travail au sol, cirque, jeux en liberté, balade en main, faire brouter en main (ne signifie pas se faire traîner par son cheval d’une touffe d’herbe à une autre, dans ces cas-là, il vaut mieux le laisser en liberté!) ou encore des séances de massages et de stretching : tout est bon pour faire autre chose que du travail monté!
Attention, être avec les chevaux entend d’être capable de se remettre en question, je n’ai pas dit que c’était facile!

Tous les jours, même quand on a de l’expérience, nous pouvons encore faire des erreurs ! Le tout est de les reconnaître pour chercher à progresser encore.
En tant qu’enseignante, et parce que je travaille des chevaux tous les jours, et parfois devant du public, il m’arrive de commettre des maladresses, voire des bavures, je le sais, je le dis également aux gens qui pourraient se trouver là à ce moment l: quoique qu’il arrive, restez honnête.

Je vois déjà certains, derrière leur écran,  « Mais c’est une thérapie! Pas une activité sportive! »… oui, je crois que vous n’avez pas tort.

Passons à la suite…

Pourquoi vouloir les monter ou les atteler ?

Je crains que la réponse soit : pour notre seul bon plaisir d’humain !

Deux arguments peuvent venir atténuer notre position d' »utilisateur » de nos chevaux : leur besoin de mouvement, souvent loin d’être rassasié dans un paddock de 2000 m carré (en étant généreux!)… et leur incroyable faculté d’apprentissage, qui, si celui est bien mené, peut apporter beaucoup de satisfaction au cheval. 

Effectivement, bouger, marcher, les chevaux sont fait pour ça. 

Que l’on soit cavaliers de loisirs privilégiant l’extérieur ou cavalier esthète voulant percer les mystères d’un dressage réussi ou bien encore cavalier dit sportif voulant transformer son cheval en athlète de haut-niveau, nous utilisons tous l’envie irrésistible  du cheval de bouger.

Nous pouvons constater, quand le travail est bien fait, que le cheval prend plaisir à utiliser son corps et sa réflexion voire même à en augmenter les capacités (corps : flexibilité, mobilité, amplitude, cadence… réflexion : le cheval qui devient savant et qui joue avec l’homme).

Résumons : pour notre plaisir personnel, nous leur montons sur le dos, ou nous les attelons.

Autant être juste avec eux en leur offrant de comprendre ce qu’on le veut obtenir d’eux, non?

L’idée est de passer du simple utilisateur, au statut de partenaire. Comment ?

En leur expliquant pas à pas ce que l’on attend d’eux : pour arriver à l’objectif X, je vais d’abord expliquer le A, B et C qui compose mon X. 

De même importance, à partir du moment où nous les « utilisons », nous sommes responsables de leur santé physique : une musculature de base donnée par un travail correct et régulier ainsi qu’une mise en main élémentaire, alliée à un travail sur la flexibilité de l’encolure, la mobilité des épaules et des hanches, sont à respecter comme une règle d’hygiène. Il en va de leur intégrité physique et de leur longévité.

Bouger, muscler oui mais comment ?

Trop souvent nous voyons des personnes monter sur leur chevaux, bardés d’artifices et essayer d’obtenir vainement des choses qui ne sont ni claires pour les chevaux ni pour les cavaliers : deux individus en conflit, communication coupée, plaisir nulle part.

Où est l’intérêt ?

Le travail ne doit pas être une corvée  !

Même si, ne nous leurrons pas, c’est un vrai travail long et méthodique (car deux apprentissages : mental, puis moteur), il est important pour le cheval que cela reste logique, progressif et motivant.

« Demander souvent, se contenter de peu et récompenser beaucoup » Baucher.
Même si le profond respect du cheval et l’amour que nous leur portons semblent être des raisons suffisantes pour nous pousser à nous poser les bonnes questions, c’est aussi un moyen d’obtenir un cheval performant, car un cheval mal dans sa tête, n’ira pas mieux dans son corps! (soi-dit en passant, les muscles sont les organes parlant de l’anxiété, sans décontraction jamais le cheval ne se livrera vraiment).
« Avec les chevaux, de la douceur est-ce que cela en vaut la peine ?… Oui, toujours! » Nuno Oliveira