Mon parcours

« Trop souvent nous ne remettons pas en cause ce qui existe déjà, parce que si des millions de personnes le font, c’est que c’est la meilleure manière de le faire. Mais ce n’est pas la meilleure manière; c’est juste la manière moyenne, habituelle. « 
Citation de Earl Nightingale, Lead the field.

 

Enseignante en centre équestre depuis 2005, ce que je voulais c’est apprendre à dresser les chevaux par moi-même, mais sans avoir recours à des méthodes coercitives, n’écoutant pas suffisamment à mon sens ce qu’avaient à nous dire les chevaux.

 

Je me suis alors tournée vers lÉcole de Légèreté de Philippe Karl, et suis devenue stagiaire dans ses écuries durant 14 mois durant (2008-2009). Lors de ma première visite en ses écuries, ce qui m’a le plus frappée, c’est la joie et le calme des chevaux qui travaillaient dans son manège…

 

J’ai suivi ce stage intensif avec mon cheval de l’époque, Aguaor, entier de pure race espagnole  de 18 ans. C’est par et grâce à lui que j’ai cherché à me former encore et toujours: pourvu d’un tempérament chaud et excitable mais étant extrêmement doué, il fût un sujet parfait pour m’enseigner, aux côtés de Philippe Karl, les principes et procédés de l’Equitation Classique Française.

 

Pourquoi Classique?

Car pour les auteurs classiques (qui cependant sont disséminés à travers toutes les époques, de Xénophon à Philippe Karl en passant par La Guérinière, Baucher, Lhotte, Beudant ou Oliveira), une connaissance pointue du cheval est la seule base sûre d’un travail cohérent et c’est à cela que se sont essayés tous ces maîtres( y compris ceux que l’on appellerait aujourd’hui les « nouveaux maîtres »).

 

Je me suis vraiment épanouie en tant que cavalière et enseignante à partir du moment où j’ai rencontré l’Ecole de Légèreté à travers l’enseignement de Philippe Karl ainsi qu’en découvrant l’approche éducative de sa femme, Bea Borelle, formée elle-même par Linda Tellington-Jones.

 

Enfin je trouve un sens à ce que je fais et je ne feins plus de savoir ce dont je ne n’avais aucune idée! Enfin je trouve des chevaux travaillant dans le calme et la bonne humeur! Et enfin, une belle équitation accessible à tous les cavaliers et chevaux, même modestes !

 

Cette rencontre m’a sauvée d’un positionnement extrémiste (sans mors, sans selle, sans travail ?) auquel on peut être amené par l’observation des méthodes employées par l’équitation « moderne », malheureusement trop présente sur les terrains de concours, haut lieu de la connaissance du cheval et du dressage pour la plupart des cavaliers…

 

Pour sortir de l’équitation populaire, usuelle, où les capacités d’un cavalier à se faire comprendre sont confondues avec les limites de son cheval, une philosophie respectueuse de nos équidés, des principes Classiques et des procédés logiques semblent être des pré-requis indispensables à une équitation harmonieuse, emprunte de bon sens.

En 2010, j’intègre la première formation d’élève  instructeur de l’Ecole de Légèreté qui s’ouvre enfin en France.

Je suis alors les stages initiaux puis de perfectionnement à La Bastide de Sérou pendant plus de 10 ans.

 

Pour moi, le dressage est devenu une manière de sublimer les performances de tous les chevaux et mon enseignement prend en considération ce socle si important qu’est la relation d’un cheval avec son humain, chacun évoluant à son rythme!

Entre temps, je suis devenue la mère de 3 enfants et cette nouvelle partie de moi à considérablement fait évoluer ma manière d’enseigner. Mon goût pour les sciences humaines s’est amplifié et je m’intéresse aujourd’hui à tous les bienfaits que peuvent apporter des outils comme la Communication Non Violente et La Psychologie ou Pédagogie Positive. Je souhaite devenir « un professeur d’humanité » autant qu’une enseignante d’équitation et je me considère constamment en apprentissage.

Au plaisir de se rencontrer, Anne-Line.